« Toi qui marches, mais ne vois pas » – France, Mali (2008)

Un griot handicapé s’adresse à une personne valide… Valide et aveugle, elle est incapable de voir, de reconnaître la différence et ses qualités.

Ce poème visuel questionne la notion de reconnaissance de la différence dans les relations humaines et incite le lecteur/spectateur à réfléchir sur la nécessaire conscience de l’altérité, car « la condition de l’autonomie, c’est le lien ; de sorte que l’inter-dépendance devient condition d’autonomie. » (Raphaël Enthoven, in Philosophie, Arte, mai 2012)… Et donc, de liberté.