Archives de l’auteur : Laurent Miguel

« Le Grand Projet » : projet d’éducation à l’image mené à Toulouse – Portrait n°5 : Hugo, photographe-éducateur

Hugo, travaille d’abord sur les quartiers du Mirail comme éducateur de rue en prévention spécialisée. Depuis l’âge de 12 ans il expérimente la photographie avec passion, puis l’utilise professionnellement auprès des jeunes comme outil socioéducatif. 

Fondateur de l’association CAP Nomade, il met en place des projets de création multimédia et artistiques dans une démarche d’éducation populaire et de médiation socioculturelle…

A l’occasion de son travail au sein des Ateliers REZA, Hugo parle de son double regard de travailleur social et de formateur photo qui lui permet, en permanence, l’établissement d’un lien entre trois pôles indissociablement mêlés dans cette expérience pédagogique : l’apprentissage de la photo, le lien social, le dialogue et l’échange interculturel…

  « … Pour inciter les jeunes à diffuser leurs réalités vécues de l’intérieur, et lutter ainsi plus efficacement contre les stéréotypes véhiculés par les médias. »

« Le Grand Projet » : projet d’éducation à l’image mené à Toulouse – Portrait n°2 : Fabien, photographe-formateur

Fabien est photographe indépendant depuis 20 ans et donne des cours de photo depuis 2005. Choisi parmi quatre autres photographes pour participer à la démarche, il parle de son plaisir à transmettre tant les données techniques et esthétiques propres à l’image fixe, mais évoque aussi la démarche humaine que ce travail implique : « transmettre, c’est inciter l’autre à grandir en s’ouvrant vers lui… ».

Au cours d’une phase de travaux pratiques autour du portrait, Fabien évoque son plaisir d’être participe-actif à cette expérience collective… En apportant son savoir-faire durant ce travail de 9 mois, il tient à montrer que « la photo amène vers des voies parallèles dans la transmission… dans ce qu’on voit, dans ce qu’on vit et dans ce que l’on veut partager avec ce monde ».

« Le Grand Projet » : projet d’éducation à l’image mené à Toulouse – Portrait n°1 : REZA, photographe

Le photographe REZA, porteur d’un projet de « pédagogie informelle » sur la thématique « Ma Terre, ma Famille ».

 « Le Grand Projet » traite d’une expérience pédagogique originale autour de la photographie menée en 2013 à Toulouse auprès de jeunes du Mirail.

REZA, photographe, poursuit ce travail depuis longtemps dans de nombreux pays. Il l’a intitulé « ma Terre, ma Famille ».

Le film brise les clichés en dévoilant ces quartiers inconnus de la population toulousaine. Il reformule la question du regard que l’on porte sur la différence, sur son lieu de vie, sur son entourage et sur soi même… En donnant la parole aux acteurs de cette expérience — les jeunes, les photographes-formateurs, les éducateurs et REZA — il montre la place qu’occupe la variable humaine et la solidarité dans la réussite de ce grand projet…

« Place à l’Inquet ! » : une expérience socio-professionnelle – galerie de portraits de toulousains

Le quartier toulousain Saint-Sernin/Arnaud Bernard, riche en histoire, traditions et diversité culturelle, accueille depuis toujours un marché aux puces populaire : le marché de l’Inquet. Dans ce contexte, le CREPI 31, à la demande de la mairie de Toulouse, mène depuis un an un projet original d’insertion socio-professionnelle à destination de personnes en situation de grande précarité.

L’idée est de proposer aux vendeurs à la sauvette un lieu dérogatoire de droit commun, un marché social sur la place Arnaud Bernard, pour compléter leurs revenus en vendant des objets de petite valeur dans un esprit de vide-grenier.

L’Inquet, lieu de vente d’objets usagés, recyclés et d’articles de récupération fabriqués ou transformés, permet à ces populations d’officialiser leur activité et de bénéficier d’un accompagnement social et professionnel : emploi, demande de logement, accès aux droits… Les problématiques rencontrées sont diverses, et les réponses aussi…

A travers ce projet, considéré comme une activité à faible valeur ajoutée, mais à forte capacité de lien social, le CREPI 31fait le pari de l’insertion socio-professionnelle par la participation au marché de l’Inquet et à la vie culturelle d’un quartier historique de la ville de Toulouse… Parmi les valeurs et intérêts en jeu, l’occasion est donnée de rencontrer des personnalités singulières et généreuses, aux parcours étonnants.

L’état d’esprit de ce marché révèlera avec bonheur la richesse de ces rencontres et la pertinence de ce projet…

« Place à l’Inquet ! » : une expérience socio-professionnelle – portrait de toulousains n°3

Fatiha aime les gens. Elle aime le contact et l’échange, tant au sein de sa propre famille que dans la rue ou dans le cadre d’un atelier théâtre qu’elle anime dans son quartier de Bagatelle. Professionnellement très impliquée dans les domaines de l’aide à la personne, elle travaille depuis cette rentrée comme auxiliaire de vie scolaire…

Le dimanche matin, em déambulant dans les travées du marché de l’Inquet, arrêtez-vous devant son stand, n’hésitez pas à la solliciter, pour un détail ou pour un rien. Et vous sentirez ce tempérament, ces aspirations profondément humaines qui font tant de bien et qui, imanquablement, vous donneront le sourire…

Six portraits sont en cours de réalisation et seront inclus dans le documentaire « Place à l’Inquet ».

« Place à l’Inquet ! » : une expérience socio-professionnelle – portrait de toulousains n°2

Sakon travaille activement sur le marché depuis plus d’un an. Tout en exprimant avec enthousiasme ses impressions et ses attentes, elle nous fait part des nombreux projets professionnels et créatifs qu’elle nourrit depuis longtemps…

Six portraits sont en cours de réalisation et seront inclus dans le documentaire « Place à l’Inquet ».

Déficience visuelle et art contemporain : rendre visible l’impalpable #6

L’installation
La circulation dans le parcours d’exposition: où s’arrête l’accessibilité, où commence la médiation ?

  Le groupe de travail questionne les avantages et les limites des outils de médiation.
Quelles utilisations des reproductions, audio-guides, images en reliefs, maquettes… ?

  Réflexions menées dans le cadre de l’exposition « Pipeline Field » de Michaël Beutler au centre d’art la chapelle Saint-Jacques, Saint-Gaudens.
Tour de table, état des lieux, points de vue, conclusions et perspectives, suite à l’expérience menée au cours de l’année…

Dans un monde où l’information laisse si peu de zones d’ombre, la question des différences s’impose d’elle-même comme une évidence, tandis que celle de l’accès à la culture n’en finit pas de se poser. Si la culture est un droit, l’art se doit d’être accessible, quel que soit le public auquel il s’adresse. Dans ce contexte, bien sûr, le handicap interroge : comment permettre la rencontre entre l’art et les publics différents ?

Les médiateurs culturels du LMAC de Midi-Pyrénées et les équipes médico-sociales de l’Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse ont mis en place une formation inter-professionnelle pour apporter des réponses à cette question riche de sens… Et de perspectives…

À cette occasion un Web-documentaire (90 minutes) à destination des déficients visuels et du grand-public donnera écho à ce formidable projet et sera présenté au grand-public en février 2015.

Déficience visuelle et art contemporain : rendre visible l’impalpable #5

La peinture et les œuvres en deux dimensions
Comment recevoir des œuvres picturales en deux dimensions ? Quelles adaptations possibles, nécessaires ?

  Découverte du Dessin En Relief, des techniques de description et de représentation mentale à partir de l’exposition « Sans socle ni double fond » de Muriel Rodolosse à la maison des arts Georges Pompidou, Cajarc.

Déficience visuelle et art contemporain : rendre visible l’impalpable #4

Espace public et œuvre monumentale
Comment appréhender des œuvres monumentales ? Quelles adaptations possibles, nécessaires ?

A travers la découverte des œuvres de Thomas Houséago et de Patrick Corillon, le groupe travaille et réfléchit sur la question de l’échelle et de la représentation mentale des objets gigantesques chez les personnes déficientes visuelles. Mise en perspective de ces œuvres dans leur environnement. L’espace public urbain (rue et station de métro) avec ses singularités d’accessibilité…

Déficience visuelle et art contemporain : rendre visible l’impalpable #3

La réception sensible des œuvres
Comment les sens, dans leur complémentarité, permettent-ils de (re)composer le monde et envisager les œuvres ?

Découverte et description des œuvres de Kate Atkin, Cécile Beau, Émilie Benoist et Hicham Berrada réunis dans l’exposition « Étrange Nature » au Pavillon Blanc, Centre d’Art de Colomiers.

Déficience visuelle et art contemporain : rendre visible l’impalpable #2

Photo – Vidéo – Son
Comment aborder l’image fixe (photographie), l’image mouvement (vidéo) et le son avec des personnes déficientes visuelles ?

A travers la découverte de l’exposition de Jun Nguyen-Hatsushiba à la Fondation Espace Écureuil à Toulouse : le groupe de travail interroge les modifications perceptives du corps, du mouvement et du temps que la déficience visuelle induit. Élaboration d’outils de médiation adaptés. La place du sonore dans la perception d’une œuvre.

« Paroles de Femmes » – Festival sénégalais

Les « Puits à Paroles » France et Sénégal promeuvent l’oralité en France et en Afrique par la rencontre et l’échange interculturel.

A l’occasion de la troisième édition du Festiparoles, des femmes, mais aussi des hommes témoignent de leur expérience collective et de leur vécu durant cette grande fête de la parole et du spectacle vivant.

Suite à la loi votée sur la parité depuis 2010 au Sénégal, les deux associations ont choisi d’aborder la question du rôle des femmes dans la transmission et l’évolution du récit oral, et de leur place dans la société contemporaine sénégalaise.

Ce film, partie intégrante de la politique de communication élaborée depuis des années avec l’association Le Puits à Paroles aura fait avec succès l’objet de nombreuses diffusions sur les réseaux de la Radio Télévision Sénégalaise…

« Forum social mondial et handicap : un autre monde est possible » – Sénégal (2012)

Le dernier Forum Social Mondial s’est tenu à Dakar, Sénégal. Sa particularité cette année : une meilleure prise en compte de la question du handicap dans les thématiques questionnées et débattues, tout en favorisant la participation des personnes handicapées à cette manifestation populaire majeure.

Un porte-voix privilégié pour évoquer l’enjeu du handicap comme différence, afin d’accélérer les transformations sociales dont l’humanité a aujourd’hui tant besoin…

Quelques mois après l’adoption au Sénégal de la Loi d’Orientation Sociale (équivalente à notre Loi 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées), le FSM de Dakar est une occasion unique, pour la société civile et les personnes handicapées, de s’emparer de la parole, de témoigner de leur conditions et d’exprimer leurs revendications, leurs attentes et leurs rêves…

« Devenir ensemble » : un exemple d’accompagnement universitaire (2011)

Comment envisager les études supérieures quand notre mobilité est réduite ? (…) L’autonomie et l’accès à l’emploi doit passer par la formation professionnelle et les études supérieures”, tel est le postulat du GIHP Ile-de-France. Son objectif consiste à favoriser l’insertion des étudiants handicapés dans un milieu de vie ordinaire tant privé que professionnel.

L’association accompagne notamment les étudiants handicapés à forte dépendance durant leurs études pour répondre à deux types de besoins : l’accompagnement dans les tâches universitaires et dans les actes essentiels de la vie quotidienne.

On rencontrera tour à tour Alicia, Philippe et Karima, étudiants à Nanterre, et ceux qui les accompagnent au quotidien. Ces derniers parlent de leur expérience, de leur envie de travailler avec ces étudiants à la fois “différents et comme les autres”, dans l’échange, le partage et l’altérité…

« Toi qui marches, mais ne vois pas » – France, Mali (2008)

Un griot handicapé s’adresse à une personne valide… Valide et aveugle, elle est incapable de voir, de reconnaître la différence et ses qualités.

Ce poème visuel questionne la notion de reconnaissance de la différence dans les relations humaines et incite le lecteur/spectateur à réfléchir sur la nécessaire conscience de l’altérité, car « la condition de l’autonomie, c’est le lien ; de sorte que l’inter-dépendance devient condition d’autonomie. » (Raphaël Enthoven, in Philosophie, Arte, mai 2012)… Et donc, de liberté.

« Caravane : rencontrer la différence » #2 – « Solidarité et Partenariat » – Maroc, Mauritanie, Mali, Sénégal (2007)

Participer à des actions de solidarité est une entreprise délicate, dont les résultats sont souvent mitigés, ambivalents.

Une démarche qui nécessite de questionner la notion de développement et d’abandonner définitivement la prétention de changer autrui selon nos propres critères…

Au fil du voyage et des rencontres, chaque participant en fera l’expérience auprès d’individus et d’associations partenaires… Via Brachy

« Caravane : rencontrer la différence » #1 – « Propos sur le voyage et le handicap » – Maroc, Mauritanie, Mali, Sénégal (2007)

La Caravane est un voyage solidaire organisé chaque année en Afrique par l’association Via Brachy. La spécificité de ce périple est de mélanger les publics (personnes handicapées, jeunes en insertion et voyageurs solidaires) pour une rencontre et des échanges avec les gens du Sud. Le film est un témoignage collectif qui rend compte de cette aventure belle et originale et explore la question du regard que l’on porte sur les différences valides/handicapés, gens du Nord/gens du Sud…

A travers le point de vue des personnes handicapées et des voyageurs qui les accompagnent, on s’éloigne des idées préconçues pour se rapprocher des personnes qui vivent ce voyage et portent ce projet.

La Caravane des voyageurs pas comme les autres est un pari qui amène les participants à reconsidérer le vivre ensemble avec nos différences.

« Handicap : paroles croisées »

 « Dans mes voyages, quand je rencontre les gens et quand j’échange avec eux, j’ai l’impression que leurs différences me nourrissent… Il y a deux ans, je suis allé en Afrique. Au fil de la route, les gens croisés m’ont permis d’échanger sur la question du handicap. En me parlant d’eux, ils m’ont fait réfléchir, ailleurs, sur ma propre condition. En témoignant de leur vécu, ils m’ont fait penser à nous, ici, en France (…) ».
Eric Le Flochmoën, chercheur au CNRS, handicapé IMC. Bamako, Mali (2007).

Des personnalités africaines singulières (individus, acteurs associatifs, politiques…), toutes handicapées et/ou issues du monde du handicap, jettent les bases d’un questionnement sur le regard que l’on porte sur la différence. De retour à Toulouse, le spectateur accompagne Eric dans son quotidien professionnel, social, militant… Tranches de vie jalonnées de rencontres issues de son entourage proche. Tour à tour, les personnages croisés dans le film expriment leur point de vue et l’évolution de leur rapport au handicap.

Forum de l’emploi Handicafé – Université Paris-Ouest, Nanterre, La Défense

Monde de l’entreprise et étudiants en situation de handicap : des univers qui aujourd’hui encore peinent à se côtoyer. C’est pourquoi chaque année, l’université de Paris Ouest Nanterre – La Défense accueille dans ses murs l’Handicafé.

L’objectif : proposer une formule originale pour faciliter la rencontre entre candidats handicapés et recruteurs. La FEDEEH, en partenariat avec l’ADAPT travaille étroitement avec le service Handicaps et Accessibilités de l’université, ainsi qu’avec les associations étudiantes, pour une manifestation qui se démarque des forums de l’emploi traditionnels.

Un concept pertinent et efficace puisqu’en moyenne 60% des candidats trouvent un stage ou un emploi dans les six mois. Une démarche originale et convaincante qui, au delà des clivages, des méconnaissances et des appréhensions, permet de confirmer que tous et toutes, handicapés ou pas, peuvent travailler ensemble et doivent trouver leur place…

Journée Handivalides – Université Paris-Ouest Nanterre La Défense

Les journées Handivalides occupent chaque année le pavé des universités françaises. Le 12 mars dernier, actions et discussions se sont succédées à l’université de Paris Ouest Nanterre la Défense pour l’intégration des étudiants handicapés.

L’objectif : favoriser les échanges et inciter à l’entraide des étudiants valides et moins valides et sensibiliser personnel administratif et enseignants envers des étudiants en situation de handicap, de plus en plus nombreux dans nos universités.

En partenariat avec le service Handicaps et Accessibilités de la fac et les associations étudiantes, Starting Blocks démystifie le handicap, force la réflexion et renverse le regard sur la différence.

Journée Portes Ouvertes – Université Paris-Ouest Nanterre La Défense

Pour les lycéens handicapés, l’accès aux études supérieures représente une étape stressante de leur cursus, et souvent, un obstacle difficile à franchir. Beaucoup d’entre eux ne franchiront pas le pas, d’autres décrocheront avant la fin de la première année.

C’est pourquoi la fac de Nanterre organise à leur destination des journées Portes Ouvertes. Ce jour là, professeurs, étudiants et membres du Service Handicaps se sont mobilisés pour accueillir les élèves du Lycée Toulouse-Lautrec de Vaucresson.

L’objectif : présenter aux futurs étudiants les possibilités d’études universitaires et les conditions de vie sur le campus. Une occasion de rencontre et d’échange autour de l’accueil, de l’accompagnement et de l’insertion des primo-étudiants…